Jean-Marie Straub et Danièle Huillet

Allemagne Fédérale, 93 min ; 35 mm, noir et blanc, format 1/1,37.

[Générique :]
Chronik der Anna Magdalena Bach
De Danièle Huillet et Jean-Marie Straub.
Avec Gustav Leonhardt [Johann Sebastian Bach], Christiane Lang[-Drewanz, Anna Magdalena Bach],Paolo Carlini [Dr. Hölzel, conseiller], Ernst Castelli [Steger, conseiller aulique], Hans-Peter Boye [Born, conseiller au chapître], Joachim Wolf [le recteur], Rainer Kirchner [le surintendant], Eckart Brüntjen [préfet de chœur Kittler], Walter Peters [préfet de chœur Krause], Kathrien Leonhardt [Catharina Dorothea Bach], Anja Fährmann [Regine Susanna Bach], Katja Drewanz [Christiane Sophie Henrietta Bach],Bob van Asperen [Johann Elias Bach], Andreas Pangritz [Wilhelm Friedemann Bach], Bernd Weikl [chanteur de la Cantate BWV 205], Wolfgang Schöne [chanteur de la Cantate BWV 82], Karl-Heinz Lampe [chanteur de la Cantate BWV 42], Christa Degler [voix d’Anna Magdalena Bach dans la Cantate BWV 244a], Karlheinz Klein [basse pour le duo de la Cantate BWV 140].

Orchestres : Concentus Musicus, Ensemble für Alte Musik, Vienne ; direction Nikolaus Harnoncourt [orchestre à la cour de Cöthen ; avec Nikolaus Harnoncourt dans le rôle du prince Leopold d’Anhalt-Cöthen]. Konzertgruppe der Schola Cantorum Basiliensis [Bâle] ; direction August Wenzinger [orchestre des églises à Leipzig].

Chœurs : Knabenchor, Hanovre ; direction Heinz Hennig [chorale de l’école Saint-Thomas]. Voix de soprano : Bernhard Wehle des Regensburgen Domspatzen [dans la Cantate BWV 140].

Costumes : « Casa d’arte Firenze » ; Vera Poggioni, Renata Morroni. Perruques : « Parrucche Rocchetti » ; Todero Guerrino. Clavecins, épinette et clavicorde de Martin Skowroneck, Brême, et de Carl August Gräbner, Dresde.

Image : Ugo Piccone, Saverio Diamanti, Giovanni Cienfarelli ; Hans Kracht (Defa), Uwe Radon (Defa), Thomas Hartwig.

Son : Louis Hochet, Lucien Moreau ; mixage : Paul Schöler.

Lieux principaux : Eutin (château [château du prince d’Anhalt-Cöthen]) ; Preetz (église du couvent [tribune d’orgue n° 3, cathédrale de Cöthen]) ; Stade ([églises] St. Wilhadi et St. Cosmae [tribune d’orgue n° 1, église St-Thomas de Leipzig ; & tribune d’orgue n° 2, de l’université]) ; Leipzig (façade de l’hôtel de ville [place du marché de Leipzig]) ; Lüneburg (couvent de Lüne [école St-Thomas : réfectoire, logement du Cantor]) ; Haseldorf (château [logement du Cantor : chambre de composition ; logement du surintendant]) ; Lübeck (cour Füchting [salle du conseil municipal, hôtel de ville de Leipzig]) ; Nuremberg (Musée National Germanique [logement du Cantor : chambre de musique]) ; Freiberg en Saxe (cathédrale [tribune d’orgue n° 5, église Notre-Dame de Dresde]) ; Grosshartmannsdorf (église [tribune d’orgue n° 4, église Ste-Sophie de Dresde]) ; Berlin[-Est] (Opéra national [Salle « Appollo »]).

Les manuscrits de Bach et les imprimés originaux ont été amicalement mis à notre disposition par la Bibliothèque de l’université de Tübingen, par la Bibliothèque ouest-allemande de Marburg, par la Bibliothèque d’État de la Stiftung Preussischer Kulturbesitz de Berlin-Dahlem, par la Bibliothèque d’État de Berlin unter den Linden et par le Bach-Archiv de Leipzig.

Nous remercions également les professeurs Christhard Mahrenholz, Georg von Dadelsen, Alfred Dürr, Friedrich Smend et Werner Neumann.

Technique : Hans Eberle, Max Jörg, Walter Eder, Max Strobl ; Heinz Krähnke (Defa), Peter Algert (Defa), Jürgen Zanner (Defa), Jürgen Schlobach (Defa).

Co-production germano-italienne, Franz Seitz Filmproduktion [Munich], Gianvittorio Baldi IDI Cinematografica [Rome]. Straub-Huillet ; Kuratorium Junger Deutscher Film [Munich] ; Hessischer Rundfunk [Francfort] ; Filmfonds e.V. [Rome] ; Telepool [Munich].

Directrice de production : Danièle Huillet.

Assistants : Georg Föcking, Aldo Passalacqua, Joachim Wolf ; Horst Winter (Defa), Günter Maag (Defa).

Découpage Danièle Huillet (« Pour Jacques Rivette, Jean-Luc Godard, Michel Delahaye et beaucoup d’autres. ») Jean-Marie Straub. Découpage établi à partir du Nécrologe de Carl Philipp Emanuel Bach et J.-F. Agricola (1754), de textes (lettres et mémoires) de Johann Sebastian Bach, et autres documents d’époque.

Montage : Danièle Huillet et Jean-Marie Straub.

Matériel : 1 caméra Mitchell 300 Blimp ; 1 Nagra III ; micros Neumann ; pellicule négative Kodak 4x de Rochester, USA (28 500 mètres de négative).
Longueur finale : 2 634 mètres.

Tournage : mi-août à mi-octobre 1967 (8 semaines).
Coût : 470 000 DM (ca. 900 000 F, 80 millions de lires).

Version française : sous-titrage des dialogues par D. Huillet, commentaires dit en français avec un fort accent allemand par Christiane Lang.
Version hollandaise : sous-titrage des dialogues avec Henk de By, commentaire dit en hollandais par Margret Schumacher.
Version italienne : sous-titrage des dialogues avec Adriano Aprà, commentaire dit en italien avec un léger accent allemand par Rita Ehrhardt.
Version anglaise : sous-titrage des dialogues avec Misha Donat, commentaire dit en anglais avec un léger accent allemand par Gisela Hume.

Première projection : 3 février 1968, Cinemanifestate Festival, Utrecht.
Projeté à la « Semaine de la critique », Cannes 1968 ; Filmfestspiele, Berlin, le 30 juin 1968 .
Prix spécial à Prades et Grand Prix au London Film Festival, 1968.
Prix « Bambi » de la critique allemande : meilleur film allemand de 1968.
Première diffusion télévisée : 8 avril 1971 (ARD).

Musique : de Johann Sebastian Bach :
– Concerto Brandebourgeois n° 5, BWV 1050, premier mouvement (allegro 1), mesures 147-227, clavecin et orchestre, 1720-1721 ;
– Petit livre de clavier pour Wilhelm Friedemann Bach, BWV 128, prélude n° 6, clavicorde, 1720 ;
– Petit livre de clavier pour Anna Magdalena Bachin Anno 1722, BWV 812, menuet 2 de la Suite en ré mineur (Suite française 1), épinette ;
– Sonate n° 2 en ré majeur pour viole de gambe et clavecin obligé, BWV 1028, adagio, ca. 1720 ;
– Sonate en trio n° 2 en do mineur pour orgue, BWV 526, largo, orgue, 1727 ;
– Magnificat en ré majeur, BWV 243, n° 11 et n° 12 jusqu’à la mesure 19 (« Sicut locutus est » et Gloria), 1728-1731 ;
– Petit livre de clavier pour A.M.B. 1725, BWV 830, Tempo di Gavotta de la partita en mi mineur, épinette ;
– Cantate BWV 205, « Éole apaisé », récitatif pour basse (« Oui ! oui ! Les heures sont désormais proches ») et air (« Comme je rirai joyeusement »), 1725 ;
– Cantate BWV 198 (Ode funèbre), chœur final, 1727 ;
– Cantate BWV 244a (Musique funèbre pour le prince Leopold), air « Qu’avec joie le monde soit abandonné », mesure 25 jusqu’à la fin, 1729 ;
– Passion selon saint Matthieu, BWV 244, chœur d’ouverture, 1729-1741… :
– Cantate BWV 42, « Mais le soir du même Sabbat », symphonie d’introduction (da capo, mesures 1 à 53) et récitatif pour ténor, 1725 ;
– Prélude en si mineur pour orgue BWV 544, 1727-1731 ;
– Messe en si mineur, BWV 232, 1er Kyrie Eleison, mesures 1-30, 1731-1733 ;
– Cantate BWV 215, chœur d’entrée, mesures 1-181, 1734 ;
– Oratorio de l’Ascension, BWV 11, deuxième partie du choral final, 1735 ;
– Troisième partie de la Méthode de clavier, choral « Kyrie, Dieu Esprit-Saint », BWV 671, 1739 ;
– Seconde partie de la Méthode de clavier, Concerto dans le goût italien, BWV 971, andante, 1735 ;
– Cantate BWV 140, premier duo, mesures 1-36, 1731 ;
– Variations Goldberg, BWV 988, 25e variation, 1741-1742 ;
– Cantate BWV 82, « J’en ai assez », dernier récitatif et dernier air, 1727 ;
– Offrande musicale, BWV 1079, Ricercar à 6, mesures 1-39, clavecin, 1747 ;
– L’art de la fugue, BWV 1080, contrepoint xix, mesures 193-239, clavecin, 1750 ;
– Choral pour orgue « Devant ton trône je parais », BWV 668, première partie, mesures 1-11, 1750.
Ainsi que, de Leo Leonius, le motet ordinaire du dimanche en latin pour le 11e dimanche après la Trinité, tiré du « Florilegium Portense » d’Erhard Bodenschatz.